Attentat à Goma : La réaction du gouvernement congolais face à l'attaque du M23 larguant une bombe
Christophe Lutundula au M23: “Je peux vous dire, au nom du président et au nom du peuple congolais, que si jamais, même par hasard, une balle tombait sur Goma, sachez que nous allons réagir dans les heures qui suivront.”
Vendredi dernier, la ville de Goma a été le théâtre d'une attaque criminelle perpétrée par la rébellion pro-rwandaise M23, provoquant une frayeur généralisée. Deux civils ont été blessés et des dégâts matériels importants ont été signalés après que les terroristes ont largué une bombe à proximité d'une école dans le quartier de Mugunga, selon le commandement de l'armée congolaise.
L'engin explosif, provenant de la région de Garuba, a semé la terreur, entraînant des dégâts humains et matériels. Le lieutenant-colonel Guillaume Ndjike, porte-parole des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) au Nord-Kivu, a confirmé que deux personnes ont été blessées et deux maisons ont subi des dommages.
Le chef du quartier Mugunga, Safari Mbalivukira, a précisé que la première information faisant état d'un décès était erronée, soulignant que la confusion était due à l'émotion suscitée par l'incident.
Cette attaque survient malgré les engagements antérieurs du gouvernement congolais à prendre des mesures décisives contre le M23. En octobre 2023, le chef de la diplomatie congolaise avait assuré à la communauté internationale que toute agression contre Goma serait rapidement suivie d'une réaction ferme. Cependant, la réalité sur le terrain semble démentir ces assurances.
En rappelant la promesse du gouvernement de libérer les zones occupées par le M23, le ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, avait déclaré que toute balle tombée sur Goma serait traitée avec la plus grande sévérité. Ces engagements n'ont toutefois pas empêché l'attaque récente.
Face à cette situation, il est essentiel de questionner la réaction du gouvernement congolais. Les déclarations précédentes semblaient indiquer une volonté ferme de protéger la population et de réagir rapidement aux provocations. Cependant, l'attaque à la bombe soulève des interrogations quant à l'efficacité des mesures prises pour assurer la sécurité de la ville.
La menace de déclarer la guerre au Rwanda, émise précédemment par le président de la République, reste à prendre au sérieux. La communauté internationale observera attentivement la manière dont le gouvernement congolais répondra à cette attaque, ainsi que les mesures qu'il prendra pour prévenir de futures agressions.
En conclusion, l'attentat à Goma met en lumière la complexité de la situation sécuritaire dans la région, et la réaction du gouvernement congolais sera scrutée de près quant à sa capacité à protéger ses citoyens et à maintenir la stabilité dans la région.
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