C’est fait. Modeste Bahati Lukwebo vient de gagner son propre combat. L’homme est ainsi entré dans l’histoire la plus énigmatique de la République Démocratique du Congo.
Si Léon Kengo Wa Dondo, président du sénat sous Joseph Kabila avait regretté de n’avoir pas été président de la république même quelques minutes, en faisant l’intérim du chef de l’État empêché, voici Modeste Bahati Lukwebo qui,lui, dira autre lexie !
Modeste Bahati Lukwebo est un homme qui n’aime pas la fausse modestie. Son visage austère est celui d’un charmeur qui, au lieu d’être Modeste est plutôt Patient et déterminé !
Il vient d’achever une course d’un marathon, sans relais, dans lequel il avait pêché de réclamer très vite et très haut ce qui lui revenait. Enviant le poste de sénateur, en rivalité du candidat de Joseph Kabila, c’est un Modeste Bahati Lukwebo « Capricorne » qui avait confirmé les signes de son Vendredi 13 Janvier 1956. Une date, un homme, une superstition, un pays et une politique !
Le riche Modeste Bahati Lukwebo est un individualiste qui organise tout sérieusement avec décision. Il a confiance en lui-même, son travail est toujours productif, il cherche des valeurs sûres et c’est à long terme qu’il se projette.
Depuis 1998, même sous Mzee Kabila, l’intellectuel Bahati Lukwebo n’a jamais été ni Mobutiste,ni Kabiliste, ni Joséphiste. Modeste Bahati est un « Lukweboïste » qui va devenir un vice-président de la république en attendant un jour être « Président Intérimaire » de la RDC en cas d’empêchement de Félix TSHISEKEDI.
C’est un pari gagné pour le richissime patron des New-Riviera, nom de ses grands et beaux hôtels et Mull aux couleurs rouge et blanche. Un jour candidat président de la république ?
La seule personne qui sera l’obstacle du destin chanceux de Bahati Lukwebo c’est le populaire Moïse Katumbi. Si non, un boulevard était ouvert pour d’autres ambitions.
La RDC a donc, maintenant, un président du sénat, mené par un destin trilogique du Corps de l’Esprit et du Cœur. La présidence de la république lui serait déjà dans le cœur si et seulement si les pesanteurs politiques n’étaient pas une obligation.
MAGLOIRE PALUKU