Le Front Commun pour le Congo a tenue une réunion extraordinaire, ce lundi 7 décembre 2020. Cette rencontre tenait à donner leur position par rapport au discours du chef de l’État prononcé le dimanche dernier.
D’après cette plateforme, les conclusions du président Tshisekedi violent gravement la constitution et servent des prétextes pour liquider les institutions établies par les élections.
« Les conclusions unilatérales du président de la République violent gravement la constitution et servent de pretexte pour liquider par l’instauration d’un régime dictatorial au service d’un pouvoir personnel, les institutions établies en terme des élections« , déclare-t-il.
Ayant présidé cette réunion, Néhémie Mwilanya soutient que le président va au delà de ses compétences.
» La désignation d’un informateur alors qu’un gouvernement est en place et est soutenu par une majorité confortable à l’Assemblée Nationale est une violation flagrante et intentionnelle de la constitution qui ne reconnaît pas au chef de l’État la compétence de démettre le gouvernement »,dit-il.
Pour ce qui concerne du retrait du président de la République de la coalition, le FCC promet de demander à son autorité morale Joseph Kabila de donner sa part de vérité afin d’éclairer l’opinion publique sur la situation politique du pays, créée par le président Tshisekedi.
Jul A