Au niveau de la présidence de la république, il y a augmentation à 1.081 du personnel en charge du trésor public au niveau du cabinet du Chef de l’Etat.
Entre janvier et février, elle a dépensé 29,2 millions USD, en dépassement de 113%. La situation de surseoir l’exécution des finances publiques nous renvoie à celle de 2019 avec Vital Kamerhe. Aujourd’hui les actes sont posés avec autorisation du Directeur de cabinet du président de la République, en violation de la loi relative aux finances publiques, qui ne le rayonnait pas comme acteur du circuit de la dépense publique. Tantôt, c’est lui ou l’Inspection générale des finances, qui donne son avis avant tout paiement. Quel est alors le rôle des contrôleurs budgétaires? On ne comprend pas et c’est l’anarchie, qui est entretenue.
Dans le même contexte de 100 jours, le Président de la République a lancé en grande pompe le projet «Tshilejelu», qui consiste à la réhabilitation de plus de 100 km des routes à Kinshasa et dans l’espace Kasaï. La question qu’on se pose, qui a autorisé ce programme ? Il est inscrit dans quelle loi de finances? Est-ce qu’il revient au Président de la République de le faire ?
La loi relative aux finances exige que tout programme hors cadre budgétaire ait l’autorisation préalable du Parlement et ce dans le cadre d’un collectif budgétaire, avant son exécution. C’est le premier ministre, Chef du gouvernement qui doit le présenter devant les élus. Concluons que nous sommes en face d’un programme extrabudgétaire.