La situation humanitaire à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) continue de se détériorer en raison du conflit intercommunautaire, compliqué par l’épidémie actuelle de maladie à virus Ebola dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu. Dans les provinces du Kasaï, du Kasaï-Central, du Kasaï-Oriental, du Maniema et du Tanganyika, l’insécurité limite les possibilités de générer des revenus, perturbe l’agriculture, déplace les ménages et limite l’accès de l’aide humanitaire.
. Selon la classification de la phase de sécurité alimentaire intégrée, on estime que plus de 13 millions de personnes en RDC, représentant environ 23% de la population du pays, sont confrontées à des niveaux d’insécurité alimentaire aiguë, sévères ou urgents.
En outre, on estime que cinq millions d’enfants en RDC souffrent de malnutrition aiguë, rapporte le Programme alimentaire mondial des Nations Unies.
Les communautés de l’EST de la RDC et de la région du Grand Kasaï devraient faire face à des niveaux d’insécurité alimentaire aiguë d’ici septembre 2019, selon les rapports du réseau de systèmes d’alerte précoce contre la famine (FEWS NET).
Les réfugiés et les rapatriés congolais en provenance d’autres régions de la région, dont plus de 172 000 réfugiés de République centrafricaine (RCA) et près de 500 000 ressortissants congolais expulsés de l’Angola, ont également toujours besoin d’une aide alimentaire d’urgence.
Le conflit intercommunautaire en Ituri, une province touchée par l’épidémie actuelle de maladie à virus Ebola, a provoqué le déplacement de plus de 300 000 personnes entre le début et la mi-juin, ce qui a accru les besoins humanitaires dans la région,selon le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).
source: usaid