Le gouvernement congolais et la Monusco se sont retrouvés jeudi 18 mai à Kinshasa pour réévaluer le plan de transition conjoint sur le retrait de la Monusco et étudier les mécanismes de la reconfiguration de cette mission des Nations-Unies en RDC.
Cette réunion de sécurité a été présidé par le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, ce en présence de la délégation onusienne conduite Bintou Keita, la représentante spéciale du secrétaire général de l'ONU en RDC.
Les deux parties se sont accordées pour que désormais leur communication soit harmonieuse.
"La réévaluation du plan de transition conjoint a fait l'objet de cette longue et excellente réunion. Il y avait un deuxième élément, qui a fait l'objet de nos échanges. La demande du Conseil de Sécurité des Nations-Unies qui, dans son paragraphe 44 de la résolution 26-66, a demandé qu'on regarde au-delà de l'exercice de réévaluation du plan de transition conjoint quelle va être la reconfiguration de la mission qui s'appelle Monusco et aussi de la présence des Nations-Unies en République démocratique du Congo dans un contexte où il y a des multiples acteurs qui sont déployés dans les mêmes provinces, où en ce moment se trouve la Monusco et notamment donc les deux Kivu et l'ituri ", a souligné Bintou Keita.
Le porte parole du gouvernement Patrick Muyaya a fait savoir que le désir du départ de la Monusco a été accéléré à la demande de la population congolaise, particulièrement celle de l'Est .
"Nous travaillons déjà sur un plan de départ. Mais, cela a été accéléré à la demande des nos populations à la suite des événements que nous avons connus en juillet dernier. Et donc, aujourd'hui, il était question de voir comment qualibrer notamment des questions qui concernent la communication et les questions qui concernent les engagements des militaires. Parce la monusco a le mandat de protéger les civils"a dit le Ministre de la communication Patrick Muyaya Katembwe.
D’autres réunions sécuritaires sont prévues pour harmoniser de manière conjointe les vues e entre les deux parties à ce sujet, ce en prévision de l'arrivée à Kinshasa de Jean-Pierre Lacroix qui est secrétaire général adjoint des Nations unies chargé des opérations de maintien de la paix.
E.M